UNE HISTOIRE DE FAMILLE
Parisienne, puis New Yorkaise quelques temps avant de revenir s'installer sur la Rive Gauche de la Seine, Elodie est issue d’une lignée de femmes libres. C'est de ces figures fortes qu'elle puise son inspiration.
Il y a Bettina…
Mannequin dans les années 80 chez Jean Patou, sa mère Bettina a vécu entre la Guyane et la France. Divorcée au père d’Elodie photographe puis remariée, elle part s'installer à New York où elle exporte le goût à la française en décorant les appartements de riches américains de Manhattan, quand elle n’est pas sur le podium du Palace.
De retour à Paris, Bettina s'attaque à un autre palace, celui de l’avenue Montaigne, le Plaza Athénée qu'elle rénove pendant plusieurs années.
Amoureuse des belles matières et d'objets singuliers, elle transmet à sa fille Elodie ses deux passions.
Les balades dans les showrooms, les dimanches dans les brocantes, l’œil d’Elodie se forme naturellement.
Puis France…
Femme au caractère bien trempé, la grand-mère d'Elodie est un OVNI dans les années 50. Libérée et indépendante, elle travaille comme mannequin pour la maison de couture Jacques Fath, et appelle sa fille Bettina en hommage à son amie, la célèbre mannequin « Bettina Graziani », muse de la maison de couture.
Mariée puis divorcée, puis remariée au même homme dix ans plus tard, France incarne LA femme libre. Multipotentaliste, cette femme qui dénote confectionne ses propres vêtements, notamment ses jupons en toile de jute.
Loin d'en avoir fini avec la vie, elle devient professeur de cuisine et excelle dans une recette « à l’effet whaou garanti » avec les restes du frigo. Elle inventera sa mémorable recette de gratin aux épluchures de pomme de terre.
La personnalité hors-norme de cette grand-mère en avance sur son temps a profondément marqué Elodie.
Et enfin Jane…
L’arrière-grand-mère d’Elodie, Jane est une Anglaise pure souche qui a vécu avec son deuxième mari à Lupiac, dans le château de d’Artagnan. A la fois stricte et farfelue, Jane est une femme originale, une véritable icône pour Elodie. Connue pour ses turbans sur la tête assortis à ses nappes et son porte cigarette du matin au soir, Jane avait une allure folle. British jusqu'au bout des ongles, elle ne jurait que par son english tea à 17 h précise et son pudding homemade.
« Hors normes », ces femmes sont d'une modernité folle pour leurs époques respectives. Toutes ont assumé leur vie de femme, leur créativité et leur liberté.
Un héritage riche et précieux qui fut transmis à Elodie, dès son plus jeune âge.
Avec, le goût pour les belles choses mêlées à de la fantaisie, elles transmettent à Elodie leur définition du bon goût, le « chic but never boring » : savoir mixer les époques, les objets, les tissus. Savoir les assembler en racontant une histoire, car rien n’est jamais posé par hasard et le tout avec une touche d’humour.
Amoureuse des lignes des années 30, fan des mix d’imprimés de Madeleine Castaing et toujours accompagnée d’une touche kitsch comme un vase fleuri Vallauris…. Elodie décore son appartement et dresse ses tables comme elle construit son dressing idéal avec des pièces fortes mêlées aux essentiels, et toujours une pointe d’originalité pour pimper le tout.
Aujourd’hui, Elodie choisit de s’exprimer dans l’art de recevoir. Son style? Ramener de la décontraction au chic faisant la part belle au mix & match.
Elle pose son œil sur la table, qui est un lieu de rencontre de partage amical et familial.
On parle, on rit, on y raconte des histoires.
Grâce à la proposition à la fois intemporelle & singulière de Bettina Jane, Elodie encourage les femmes à s'amuser en habillant leur table comme elles le feraient dans leur dressing.
Que les femmes prennent du plaisir à recevoir, du choix du menu, à la playlist, les ingrédients essentiels pour un dîner « chic but never boring » !